Ksila: Le gouvernement Chahed a atteint ses limites
L’annonce officielle de la création du nouveau parti "La Tunisie d’abord" a eu lieu ce lundi 24 juillet 2017. Pour en parler, Midi Show a invité le député Khemaïes Ksila.
Khemaïes Ksila a déclaré que les membres du nouveau parti ont décidé de constituer "Tounes Awalan" à la suite de l'échec des tentatives de sauver Nidaa Tounes.
Il a ajouté qu'en si peu de temps, plusieurs citoyens ont adhéré à l'initiative de "Tunisie d'Abord" et ils sont comptés par centaine aujourd'hui.
"J'appelle les citoyens à avoir de l'intérêt pour ce parti car la reprise de la confiance est difficile", a-t-il ajouté.
En outre, Khemaïes Ksila a déclaré que la mission de Nidaa Tounes de rééquilibrer la scène politique s'est évaporée après les élections, et que "Tunisie d'Abord" oeuvrera pour la reconquête de l'espoir au peuple Tunisien.
Par ailleurs, Ksila estime que Béji Caïed Essebsi a une part de responsabilité et a brisé l'espoir des tunisiens.
Il a ajouté que le nouveau parti a une feuille de route politique et sociale et présentera ses propositions dans l'objectif de réformer.
Dans le même sens, le député a souligné que les membres de Tunisie d'Abord n'a pas l'intention de s'afficher dans les médias pour se chamailler avec les différentes parties, mais uniquement pour exposer des sujets importants, dans l'intérêt du pays.
En revanche, Khemaïes Ksila a déclaré que Tunisie d'Abord n'appartient à aucune personne mais est constitué d'anciens membres de Nidaa Tounes, essentiellement fondateurs du parti précité.
Le gouvernement
Khemaïes Ksila est revenu sur le rendement du gouvernement Chahed, estimant que l’équipe gouvernementale actuelle a démontré ses limites.
Il a expliqué que le gouvernement a pour mission d’achever la transition démocratique mais a travaillé dans une sorte de régime présidentiel.
Ksila a déclaré que la lutte contre la corruption est légitime et qu’il est nécessaire d’avoir des responsables propres pour se pencher sur ce fléau.
« La corruption est un sujet de plusieurs systèmes (…) notre pays vit des situations qui nécessitent des sacrifices ».